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L’écologie pour gagner

Communiqué de Europe Ecologie I Verdi (EEIV) :
 Dans la lignée des journées d'été « 2021-2022 l'écologie pour gagner », Europe écologie I Verdi a organisé une journée d'échanges avec Génération.S dans la perspective des prochaines élections territoriales.
 D'un commun accord, nous avons décidé d'afficher une nouvelle exigence et de nouvelles ambitions pour la Corse.
 Afin d'enrichir cette démarche nous irons à la rencontre des territoires dans les prochaines semaines.





Vous trouverez ci-dessous : la synthèse des travaux et les textes supports.

Dans la lignée des journées d’été nationales « 2021-2022 L’Écologie pour gagner », notre rencontre à Vizzavona le 30-08-2020 était sous le signe du rassemblement autour d’un projet écologique pour la Corse.
En introduction, deux textes ont été présentés rapidement qui avaient été envoyés en préalable à tous les participants le texte de Dominique TADDEI « Face à la pandémie, l’écologie » et le Texte d’Agnès « Propusta Vizzavona ». Le débat a été très riche et doit pouvoir alimenter des thématiques fortes pour faire entendre notre voix pour les échéances à venir.
Les premiers échanges ont permis le « vider le sac » des préoccupations de chacun, de son action concrète, de ses ressentiments, de ses espoirs. Ensuite les échanges ont permis de dégager des propositions et des consensus (pas mous !).
Culture : la question de la transmission de la culture et l’enjeu de la ségrégation culturelle que nous connaissons doivent être examinées. Le développement d’activité culturelle est important mais et l’accès à la culture est primordial.
Une co-construction élue et acteurs du domaine culturel est nécessaire. Les politiques qui ont en charge la culture doivent rencontrer les acteurs culturels dans tous les domaines. La création d’un institut culturel sur le modèle du pays Basque permettrait cette rencontre.
La défense de langue a peu évolué. Ne faudrait-il pas se tourner vers un modèle d’éducation scolaire associative plutôt que de tout miser sur l’éducation nationale avec ses résultats médiocres.
L’éducation populaire est également un enjeu, nos amis de l’Université du temps libre de Bastia expliquent (Isabelle Attard invitée à Bastia le vendredi 5-09) préconisent des projets familles- éducation nationale. Certains ont soulignés l’importance de l’éducation à l’environnement auprès des écoles et des lycées (dont le lycée agricole). Il faut aussi encourager les jeunes à choisir la filière agricole.
Le sport et les jeunes : les moyens alloués au sport pour les jeunes ne sont pas à la hauteur. Regardez où sont les stades ; en général dans des endroits les plus pollués à côté des rocades automobiles ou près des centrales techniques. Les actions sportives sont d’autant plus appréciées quelles combinent relations humaines ou culturelles et sport. (voir l’ISF à Quenza)
La gouvernance et démocratie : les causes objectives des échecs des élus de l’actuelle majorité régionale on peut les comprendre. Leur recherche d’un consensus mou les conduits à ne rien changer fondamentalement. Les élus épuisent leur énergie devant l’inertie. « On avait de l’ambition » mais on se heurte à des montagnes d’habitudes, de bureaucratie, de copinages…et aussi à la réalité économique du terrain et de sauter d’une élection à une autre empêche de se focaliser sur des projets de développement.
Tout faire également pour que les citoyens puissent faire remonter tous les problèmes au bon niveau.
Application des règles : la non-application de règles de droits favorisent les comportements délictueux pour ne pas dire maffieux. Il faut faire appliquer le droit. Il y a une imbrication entreprise-maffieux-institutions La complaisance et le silence nous rend tous responsables (voir l’ouvrage de Sampiero Sanguinetti).
Eco-conditionnalité des primes est une nécessité à mettre en place. Les collectifs de défense environnementaux s’essoufflent devant la tache toujours plus grande et sans répit. L’écologie rime avec démocratie.

Padduc : La parole se délite, notre position doit être en rupture et porter nos thèmes (alimentation- démocratié-Padduc). Le Plan déchets peine à se mettre en place et fait même l’objet de reculs. Les lobbys industriels sont à l’affût. Les espaces agricoles et les espaces remarquables sont insuffisamment protégés malgré le Padduc. L’économie circulaire n’est pas assez valorisée.
Les préconisations du Padduc ne sont pas mises en application. On piétine sur le plan environnemental, on n’avance pas sur l’agriculture.
Tout n’est pas négatif mais Il y a une nécessité de passer à la vitesse supérieure car il y urgence absolue devant la crise environnementale.
Economie , Transports et énergie :
Le texte de Dominique souligne la caractéristique de la crise multidimensionnelle : sanitaire, écologique, sociale, démocratique. Il nous invite à nous réapproprier l économie car rien n’est écrit. « La Corse souffre d’un mal-développement dominée par la spéculation foncière, l’hégémonie du tourisme estival et ses conséquences sur la dégradation de l’environnement ». Il nous appartient de mettre en action un projet d’économie identitaire de reconversion basé sur des stratégies de développement respectueuses des populations et de la nature (cf document de Dominique TADDEI). Une politique des transports non-polluants comme le train à hydrogène doit être examinée comme la question de l’énergie ( ZET à étudier).
Autonomie alimentaire, agriculture
La question de l’autonomie alimentaire est une question de fond liée à la terre et ses utilisations. Par exemple le Domaine de Casabianca on y installe des viticulteurs alors que l’on pourrait y mettre du blé, du maraîchage pour répondre aux besoins de la population.
Les espaces agricoles sensibles sont insuffisamment protégées malgré les 105 000 hectares préservés du Padduc. C’est la mise en valeur qui ne suit pas. L’artificialisation des sols continue gaiement, les plus belles terres agricoles sont sacrifiées à la spéculation.
La spéculation immobilière et tout tourisme sont les maux de notre terre, il ne peut y avoir de développement durable si on ne les combat pas (voir question des crédits d’impôts).
L’agriculture pour quoi faire ? Revenir aux fondamentaux est indispensable, on doit produire avant tout pour satisfaire les besoins fondamentaux au plus près, pour satisfaire la ration alimentaire Corse, il faut toujours poser la question des besoins fondamentaux. Changer l’approche de l’agriculture : de quoi a besoin la population ?
La question des primes européennes en Corse est un vrai poison. Les primes sont nécessaires au moment de l’installation (intervention député européen Benoît Biteau, voir le site pour une autre PAC). Il y a même une sorte de maffia des éleveurs très agressive qui ont la main mise sur le foncier en montagne (faire une étude juridique des biens sans maîtres).
On peut aussi parler de résilience alimentaire qui est la capacité à garantir la sécurité alimentaire.
Tourisme vert : les lobbys du BTP dont beaucoup de maires font partie ne militent pas pour une reconversion vers un tourisme durable, pourtant il y a urgence.
Eco-conditionalité des primes une nécessité à mettre en place.
Régionales : beaucoup de points en communs apparaissent et les thèmes convergent comme la mise en réseau des acteurs du monde culturel, la nécessité de répondre au déficit d’équipements culturels ou l’autonomie alimentaire. Toutes nos insatisfactions même compréhensives doivent nous amener à dire ce que personne ne dira et aussi à s’appuyer sur toutes ses expériences concrètes, ces luttes éparpillées mais qui prouvent que l’on peut faire autrement, qu’il existe une alternative.

Proposer des rencontres, faire des clips, participer (rencontre Arriti le 05 décembre), rencontre avec les associations, un appel commun… doit nous permettre de mettre en place un réseau capable de faire entendre sa voix, créer un élan pour faire entendre notre message de rupture, construire une liste aux élections territoriales pour porter un projet écologique pour la Corse.
HS-31-08-2020

texte support nr 1

Face à la pandémie, l’écologie
La pandémie en cours révèle et aggrave la crise globale de notre civilisation. C’est d’ailleurs le mépris de la nature qui constitue la cause immédiate la plus vraisemblable de la zoonose et des drames que nous subissons.
Cette crise est mondiale, avec une variété quasi infinie de variantes locales ou régionales. Elle est aussi multidimensionelle : sanitaire, écologique, sociale, démocratique, culturelle, économique, géopolitique…, chaque dimension interférant avec les autres : ainsi, l’urgence sanitaire engendre la dépression économique, les drames sociaux qui en découlent, l’approfondissement de la crise démocratique, etc.
Cette crise de civilisation s’inscrit dans les temps longs, ceux de l’histoire de l’humanité : jusqu’aux années 1960 triomphait une vision prométhéenne de l’accélération de l’histoire, fondée sur la domination de la nature et le productivisme. Or, durant la décennie 1965-1975, se manifeste une « grande inflexion » qui engendre une décélération des grandes forces motrices (démographiques et technologiques), d’abord dans les grands pays dominants, puis progressivement dans l’ensemble des autres pays : de la fascination pour les facteurs d’accumulation et les courbes exponentielles, on passe à l’analyse méticuleuse des facteurs limitant et des freinages logistiques. Comme il est normal, cette grande inflexion est d’abord imperceptible, ou du moins sous-estimée par le plus grand nombre, dont nous-mêmes, les premiers écologistes faisant figure d’exception autour du rapport sur les « limites de la croissance » du Club de Rome (1968-1972) et du couple Meadows, formé par une écologue et un économiste… Avec le recul du temps, un demi-siècle après, cette grande inflexion s’est manifestée de façon très variable (cf. annexe). Ce qu’on peut en retenir, c’est que la croissance zéro ou même la décroissance ne sont plus de l’ordre du vœu irréaliste, mais de plus en plus de celui d’une réalité observée. A ceci près, qu’il ne s’agit pas pour l’instant d’une évolution choisie, mais d’une évolution subie, qui s’effectue le plus souvent trop tard et pas de la meilleure des façons.
Pour prendreconscience de cette décélération tendancielle, il suffit de considérer les deux composantes de la croissance : la population mondiale, après avoir été multipliée par 8 depuis 1800, va atteindre son zénith entre 2070 et 2100 ; dans le même temps, la croissance de la productivité par tête dans les pays développés a été divisée par 5, tombant de 5% à 1% par an environ ; aux rythmes des crises financières (2008), puis sanitaires (2020), elle cesse d’augmenter et les nouvelles normes sanitaires et environnementales nécessaires ne feront que la réduire, en dépit de la numérisation galopante de nos sociétés. Les économistes orthodoxes, eux-mêmes, parlent désormais de « stagnation séculaire » (Larry Summers, au congrès de l’Association Internationale de Sciences Economiques). Mais le constat ne peut pas être que quantitatif et économique, il doit être qualitatif et anthropologique. Le constat fondamental est que malgré le déchainement de la publicité, le rêgne de la marchandise s’épuise à l’avantage de nouvelles relations fondées sur la hiérarchie ou, au contraire, sur la gratuité.

L’actuelle crise de civilisation ne se résoudra sûrement pas dans les deux ou cinq ans à venir. Compte tenu du caractère chaotique de la situation, son issue est imprédictible. Il est donc raisonnable d’en avoir collectivement une perspective, ni utopique (« demain on rasera gratis »), ni distopique (catastrophisme), mais « a-topique », qui ne préjuge pas plus ou moins passivement de cette issue, mais qui milite en faveur de celle qui nous parait la plus souhaitable.
Ce qui est vraisemblable, c’est que la phase aigue de crise et de mutations qui nous conduira à une sortie heureuse ou malheureuse sera conflictuelle dans au moins trois domaines : dans l’ordre intérieur, les conflits de répartition pour aggraver ou réduire les inégalités sociales ; dans l’ordre extérieur, les conflits géopolitiques entre les USA et la Chine, mais aussi entre Etats voisins, visant à « exporter leurs difficultés (Inde et Pakistan, Turquie et Grèce, etc.) ; dans l’ordre du pouvoir, la lutte pour l’hégémonie n’est pas binaire entre capitalistes et prolétaires, comme dans le marxisme vulgaire, mais elle se déroule dans une relation plus complexe entre trois pôles, celui, ploutocratique, du capital financier, celui, autocratique, des techno-bureaucrates, s’appuyant sur les nouvelles technologies, celui, auto-gestionnaire, des biens communs.
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Dans la phase actuelle de la crise, marquée par un déclin inexorable des transports à longue distance, notamment aériens d’au moins un tiers, l’Europe du Sud, de la Grèce au Portugal, est particulièrement impactée. Cela risque d’être particulièrement vrai des îles, et donc de la Corse. Celle-ci n’est sortie depuis un bon demi-siècle d’un retard de développement historique que pour connaître un mal développement, dominé par la spéculation foncière, l’hégémonie du tourisme estival et ses conséquences sur la dégradation de l’environnement, de la biodiversité, des sols et des paysages… Face à l’aggravation de la crise, le rôle du mouvement écologique pris dans son ensemble ne sera pas de sauver les enfants perdus du tout tourisme, mais de favoriser leur reconversion drastique vers des activités de développement durable, non marchandes au moins autant que marchandes.
Pour conduire cette transformation des modes de vie, de production, de transports et de consommation, il semble que l’idée d’une économie identitaire (cf. notre livre de 1997 avec Fl. Antonmarchi, éd. Albiana) soit plus actuelle que jamais. Mieux, elle peut aujourd’hui conduire à innover, en s’affranchissant, bien plus qu’il y a une vingtaine d’années, des logiques marchandes, plus épuisées que jamais. Cette économie identitaire devra s’appuyer sur des relocalisations d’activité, qui perpétuent, actualisent et renouvellent les savoir-faire traditionnels. Elle pourra aussi s’appuyer sur les facteurs pérennes de l’extraordinaire attractivité de la Corse : l’accueil des voyageurs plus que des estivants ; les nouveaux résidents ou semi-résidents, qu’ils soient ou non d’origine insulaire, qui utilisent l’essor évident du télé-travail : a-t-on calculé que l’installation d’un seul jeune couple apporte plus qu’une centaine de touristes, avec l’avantage incommensurable d’une activité et d’une consommation régulièrement étalées sur toute l’année ? Nous devons encourager, dans chaque communauté d’agglomération ou de pays, les collectifs de citoyens actifs issus de la société civile, à mettre en œuvre des stratégies de développement durable qui s’inspirent de ces principes.
Domi Taddei

Texte support nr2:

CONTRIBUTION VIZZAVONA 30 AOÛT 2020 -AS Contexte local (note très synthétique !)
I Verdi sont engagés dans un partenariat/alliance avec Femu a Corsica, qui a permis l’élection du député européen et d’élus locaux.
Depuis 2015 (et même avant !), les périodes électorales se sont enchaînées sans discontinuer, ce qui mobilise une quantité d’énergie considérable, au détriment d’un travail de fond efficace.
L’accumulation de divisions internes à la majorité territoriale, souvent incompréhensibles, a aussi perturbé la vie politique, engendrant des échecs électoraux, et générant des déceptions fortes (« ils sont tous pareils ») chez les électeurs ayant porté la coalition au pouvoir.
A l’approche des élections territoriales, le poids de la désillusion est un vrai risque, même si globalement peu de corses (sauf les petits « caporali » locaux) souhaitent un retour à l’avant 2015.
Mais le « front républicain » a repris corps à l’occasion des municipales, des élections de CC et organismes apparentés (Syvadec, Syndicat d’électrification Cismonte), avec un leader maintenant incontesté.
Des dossiers fondamentaux en souffrance, avec des positions en recul voire des désaveux par rapport aux engagements nationalistes/écologistes de toujours : je n’en citerai que 2 : l’urbanisme, où la position de Femu pose question (PLU d’Aiacciu, absence juridique sur les PC illégaux, carte des ESA du Padduc), et bien sûr les déchets.
A cela s’ajoute la stratégie de « consensus mou » qui prévaut sur beaucoup de dossiers (Scandula), le fonctionnement « difficile » de la CDC et des agences et offices, ou des satellites (Parcu).
En tant que militants nous sommes parfaitement capables de comprendre le POURQUOI de ces difficultés : la fusion très compliquée des collectivités, la dette de départ, les inerties et oppositions de fait à la mise en place de toute politique par les nationalistes, les urgences successives à gérer (Covid), etc, etc…
Ces difficultés parviennent même à masquer de très belles réalisations, notamment dans le domaine social et culturel.
Le rôle d’I Verdi : afficher une nouvelle exigence, de nouvelles ambitions ?
Les récentes victoires électorales d’EELV au niveau français donnent indirectement un poids supplémentaire à I Verdi. Si la stratégie d’alliance se poursuit, ils pourraient (devraient ?) servir d’aiguillon et réaffirmer avec force les fondamentaux mis à mal par le contexte local difficile.

Je vous propose ci-dessous quelques-uns de ces fondamentaux, qui s’inscrivent (hélas ?!) dans la continuité – donc rien d’original, mais la définition d’urgences à retenir, qui pourraient faire l’objet d’une discussion programmatique.
A- LES OBJECTIFS
Priorité absolue : s’adapter au dérèglement climatique, contribuer à diminuer le poids environnemental (bilan carbone) de l’île, assurer son autonomie, respecter l’existant
Langue et culture sont transversales, et ne font pas l’objet d’une ligne « programme » puisqu’elles doivent irriguer l’ensemble
1° L’AUTONOMIE ALIMENTAIRE
Permettre l’autonomie alimentaire pour la population permanente à horizon 2040 Développer une agriculture saine, en faisant de la Corse un territoire sans pesticides à horizon 2025 (se rappeler que 22 t de glyphosate sont encore utilisées dans l’île, sans compter le reste)
Favoriser les productions vivrières (stopper l’expansion de la viticulture et de l’élevage bovin prédateur): maraîchage, arboriculture, blé, miel, viande sous condition…
Systématiser l’agroforesterie: programme massif de développement (fourrage arbustif, protection des cultures contre le réchauffement)
Redéfinir les outils : réappropriation communautaire des terres à l’abandon par rachat par les communes et la CDC (sous condition d’en faire des biens inaliénables), et mise à disposition des agriculteurs ou particuliers (conditions type Terre de liens) Favoriser évidemment les circuits courts, et obliger la grande distribution à privilégier les produits corses
Revoir la question de la pêche : refus d’importation de poissons, soutien à la pêche locale, création d’une flotte territoriale mise à disposition des pêcheurs
2° LA MAÎTRISE DU TERRITOIRE

  • Fixation définitive des ESA, et application stricte dans la mise en compatibilité des PLU (la CDC dispose du levier « subvention » pour l’exiger)
  • Outil juridique pour le contrôle de l’urbanisation (défèrement des PC non conformes), soutien massif à la création de logements
  • Demande de suppression des avantages fiscaux aux investisseurs
  • Préservation du paysage (chartes contraignantes, assistance architecturale gratuite, s’il n’est pas trop tard !)

2° L’AUTONOMIE ENERGETIQUE et l’EAU
Définir les potentialités d’énergie marine
Surélévation des barrages, remise en état de tous les bassins anciens, augmentation significative des réservoirs (doublement à 2035)
Résoudre le problème de la filière bois (est-ce possible ?)…
Programme public de développement de l’énergie solaire (toits des hangars de ZI)
3° LES TRANSPORTS

  • Réévaluation des besoins en transports maritimes et aériens - Ou en est la ligne CFC de la plaine ?
  • Limitation pour certains véhicules en ville
  • Plans de mobilité
    5° LA MISE EN VALEUR DES RESSOURCES LOCALES
  • Choix des espaces à préserver absolument : définition de nos « trésors nationaux » : en mer (posidonies), en limite terre/mer (foce), zones humides : création urgente de nouvelles réserves (localisées ou transversales)
  • Le «Grand inventaire»: mobiliser l’Università pour un grand inventaire des ressources, de leur utilisation actuelle et de leurs potentialités ; à titre d’exemple : plantes (médicaments, aromates)
    7° ECONOMIE CIRCULAIRE
    Plan et actions de prévention des déchets (inexistants)
    Interdiction plastiques effectivement non recyclables (négociation iles/Europe) Gestion des déchets du BTP (éco conditionnalité marchés publics)
    Programme de développement de la méthanisation des déchets organiques
    8° CHOIX DE SOCIETE
    La CDC fait beaucoup, à préciser
    Solidaire (ESS), lien social,
    Une société de haut niveau éducatif : éducation manuelle (à créer !), sportive… Développement des centres aérés et de séjours de vacances dans d’autres régions européennes pour les enfants et ados
    B- LES OUTILS

1° DEFINIR LES NOUVELLES REGLES LIEES A L’URGENCE CLIMATIQUE

  • Conditionner les aides aux entreprises à leurs pratiques environnementales : aucun soutien à des entreprises contribuant à alourdir le bilan carbone global, sauf mécanisme de compensation
  • Idem pour les communes : refus d’artificialisation des sols dans l’aménagement des espaces communs (on coupe les arbres, on empierre ou on enrobe et on met des jardinières) ; obligation de clauses environnementales dans les cahiers des charges des marchés publics avec un poids significatif du critère, utilisation de matériaux locaux, végétalisation
  • Utilisation obligatoire dans les investissements publics de matériaux « décarbonés » conditionnant l’octroi de subventions
    2° OUTILS DE MAITRISE FONCIERE
    Fond d’acquisition pour les communes (biens sans maitres, ou achats à l’amiable) et/ou la CDC (sites fragiles)
    3° GOUVERNANCE
    Simplification du mille-feuilles : réflexion sur les outils existants, notamment les agences et offices – choisir entre des satellites ou l’intégration à la CDC ; fusions éventuelles (OEC / PNRC)
    La question du « plus d’autonomie », qui a peu de chance d’être prise en compte, pourrait évoluer vers une stratégie « au cas par cas », là ou un besoin est évident : par exemple un statut spécifique de la biodiversité, ou un statut spécifique de la pêche, etc.
    Evidemment moins satisfaisant que des avancées globales, mais… ETC