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Manifestation du Collectif contre le fascisme

Dans le cadre de la campagne électorale, Marine Le Pen tiendra un meeting à Ajaccio, au Palais des Congrès le 8 avril à 15 heures.
Tout en reconnaissant son droit légitime à faire campagne, les progressistes tiennent, pour leur part, à manifester publiquement leur réprobation des thèmes racistes et xénophobes, et de l'expression d'une idéologie fasciste sous-jacente, véhiculés par le Front national.

Cette idéologie s'exprime désormais ouvertement sur les réseaux sociaux et nombreux parmi ceux qui la combattent reçoivent insultes et menaces jusque dans leur intégrité physique, à l'instar d'un responsable de la Ligue des Droits de l'Homme.
Nous ne pouvons demeurer silencieux.
Regroupons nous à 14 heures le 8 avril à l'entrée de la Collectivité Territoriale de Corse pour déposer ce texte à la loge.
Nous nous dirigerons ensuite, en distribuant des tracts sur le parcours, vers le Palais des Congrès où nous resterons rassemblés pendant la durée du meeting pour manifester, par nos slogans et nos chants, notre opposition face aux dangers que représentent aujourd'hui en Corse, la progression de cette idéologie prônant haine, racisme et exclusion

 

 

 

 

Nous étions environ 200 personnes à parcourir le cours Grandval et à descendre jusqu'au palais des congrès aux cris de F comme fascistes N comme nazis. de nombreuses personnes  nous ont applaudis sur notre passage. Ensuite nous avons été stoppés par un cordon de CRS et avons continué à scander et à chanter. La couverture médiatique a été parfaite car tous les journalistes se sont tournés vers nous. Les incidents ont éclatés à partir de 15h 30, d'abord à l'intérieur de la salle, puis à l'extérieur. il s'agissait de militants de Ghjuventù Indipendentista. nous avons, à ce moment donné l'ordre de repli car le but n'était pas de rechercher un affrontement physique. A noter que les médias ne se sont concentrés que sur les incidents. Nous avons fait ce que nous avions à faire. Merci à tous ceux qui se sont mobilisés. A noter également: l'absence de la Ligue des Droits de l'Homme.