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Eranu tre bandere

Elles étaient trois bannières, toutes les trois nouées de noir en signe de deuil, pendues à la façade du Palazzu di a Cullettivitàdi Corsica.

La première, bleue et parsemée d’étoiles, pleurait sur le sort de l’Ukraine. La seconde, tricolore, pleurait sur l’incroyable gâchis de la vie et de la mort d’un homme sous la protection de ce que l’on de la peine à appeler « la justice ».

La troisième, nera e bianca, qui porte le blanc de la lumière et le noir de l’obscurité, pleurait la mort atroce de l’un de ses fils, asphyxié comme l’Etat tente depuis des siècles de le faire subir à cette île et à son peuple. À quelques exceptions près, comme Claude Erignac, le préfet qui aimait la Corse, ce qui ajoute l’absurde au tragique.

Dénouons demain ensemble ces funeste bandeaux noir car il ne peut y avoir de Corse heureuse que dans une Europe apaisée, où la France porterait à nouveau la bannière de laberté des peuples.

Toni Casalonga 25/03/2022